19 janvier 2008
Ce soir
Le ciel, ce soir
est une pomme nue
la lune à mon chevet me berce d’insomnie
et la ville, fardée
aux longs bas de bitume,
se balance, doucement, comme un océan saoul.
Le ciel, ce soir
est une pomme brune
combien de soirs depuis l’autre ciel
combien de matins ployant sous le joug des jours
qui dévêtent toujours la ville aux cernes gris
combien de nuits d’insomnie, étales
cachant sous le khôl l’absence des étoiles
combien de jours chavirés par-dessus bord ?
Je ne sais,
Je m’en fiche !
Mon corps est âcre et crisse comme ce ciel et ce soir mal mûris.
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